Accompagnement de PME

Disclaimer : dans ma terminologie, la seule chose qui diffère entre une PME et une startup est leur objectif premier. Une startup cherche la croissance la plus rapide à tout prix, quitte à dégrader ou à compromettre sa rentabilité à court terme. Elle croit au principe du "Winner takes all" qui sous-entend qu'il ne restera qu'un seul acteur principal sur tout marché et qu'il faut tout faire pour être cet acteur, quitte à échouer si ce n'est pas possible. À l'inverse, une PME met l'accent sur la rentabilité. Elle n'omet bien évidemment pas de chercher de la croissance mais ne met pas cette quête au centre de ses réflexions. Dans ma carrière, j'ai surtout été marqué par des entreprises qui avaient le rythme des startups et pour qui la croissance était le moteur de création de valeur. Si je devais créer une entreprise, elle suivrait très probablement plutôt des objectifs de croissance rapide que de rentabilité rapide mais ce n'est qu'une préférence personnelle qui pourrait même évoluer avec le temps. Néanmoins, je reconnais évidemment la qualité, la complexité et l'intérêt de créer des PME.

Bien que PME et startups aient cet objectif premier qui diffère, elles partagent un contexte économique similaire. En effet, depuis une vingtaine d'années, il devient difficile de créer une société et de faire grandir une proposition de valeur en s'abstrayant des opportunités qu'offre le web. Que vous construisiez une agence de recrutement, une nouvelle marque de vêtements ou encore une usine de sablage de radiateurs, les chances qu'internet soit votre principal canal d'acquisition de nouveaux clients sont de plus en plus importantes chaque année. Avec leur approche complètement centrée sur la croissance, les startups ont très vite compris la force de ce canal et ont appris à l'exploiter du mieux possible. Elles ont, de plus, appris que la dispersion entre de nombreuses activités causaient souvent leur perte et se sont donc mises en quête d'automatisation et de délégation pour tout ce qui sortait de leur cœur de métier. Certaines le font probablement trop agressivement et sont presque devenues des caricatures de ce modèle mais elles ont en tout cas appris comment efficacement déléguer et automatiser tout ce qui ne créait pas assez de valeur à leurs yeux.

En règle générale et sauf cas particulier d'entreprise éditrice de logiciels, les PME ont rarement des équipes informatiques dédiées au développement de solutions internes, conçues en réponse à leurs propres besoins métiers par des équipes techniques au contact de leurs utilisateurs. Elles n'ont donc pas l'habitude de côtoyer des populations de développeurs, de product owners, de product designers, de growth marketer, ... Elles auraient pourtant énormément à apprendre de ce type de profils :

  • Comment identifier et automatiser des besoins récurrents sans valeur ajourée pour un humain ? Les startups avec leur culture très tech ont depuis longtemps appris qu'une tâche récurrente comportait des risques importants quand elle était réalisée par un humain : erreur, lassitude, perte de sens, ... Des géants souvent méconnus par les PME sont même nés pour permettre à des non-développeurs de répondre à ces besoins : IFTTT ou Zapier pour ne citer que les plus connus.
  • Comment mesurer tout ce qui se passe dans une entreprise et en tirer des leçons ? Les équipes de Growth Marketing à la croisée entre Technique et Marketing ont appris à mettre en avant la puissance de la data pour améliorer leurs capacités de croissance. Ainsi, un site web avec un formulaire pour contacter une entreprise en vue d'un devis peut être réalisé de nombreuses et différentes manières. Chaque technique vient avec son lot d'avantages et d'inconvénients qu'il faut savoir étudier et adapter à chaque cas. Dans certaines situations, de légers changements dans un tel formulaire peuvent avoir des conséquences importantes sur le business d'une entreprise.
  • Comment faire gagner du temps aux équipes internes ? Les avancées en Product Design ont considérable évolué ces dernières années, notamment autour de l'expérience utilisateur. Des outils internes qui nécessitent des dizaines voire des centaines de clics par jour peuvent faire perdre temps, qualité et implication aux équipes opérationnelles alors qu'il existe très certainement des méthodes pour simplifier ces interfaces, améliorer les performances et la satisfaction de leurs utilisateurs.

Dans de nombreux contextes, les PME n'ont pas la capacité ou la volonté de monter des équipes techniques et produit de toute pièce. Néanmoins, avec l'essor du freelancing et la disponibilité de profils imprégnés de ces cultures web et startups, les PME auraient souvent tout à gagner à essayer de faire évoluer légèrement leur processus pour prendre en compte ces avancées. Se faire accompagner par des conseillers qui ont passé tout ou partie de leur carrière dans ces groupes tech est un moyen d'accélérer à la fois la prise de conscience et la transformation de ces processus. Sans remettre en question toute l'organisation de ces entreprises, ces méthodes peuvent ouvrir le chemin vers de nouveaux marchés pour des entreprises qui pouvaient en douter par le passé.

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